Archives – Avec son nouveau labo Marionnet grandit

Le pépiniériste de Soings-en-Sologne a inauguré son laboratoire in vitro. Cet investissement permettra de développer son activité et d’embaucher.

L’extension du laboratoire de culture in vitro était attendue chez Marionnet, pépinieriste de Soings-en-Sologne.

« Faute de place, on ne pouvait répondre qu’à un tiers de la demande ». Indique Marc Javouhey, responsable du laboratoire in vitro. « Cela nous ouvre des opportunités énormes », confirme Pascal Marionnet, le gérant. On va pouvoir répondre a d’autres appels d’offres, tripler notre production de palmiers dattiers, faire de la vanille… »

Recrutement pendant cinq ans

Avant juillet, le pépiniériste disposait d’une unique salle de culture dans son centre de recherche et d’innovation végétale, contre trois maintenant. Désormais, les plants se développent dans plus de 40 000 bocaux en verre (lire ci.dessous).

De quoi renforcer sa place de premier fournisseur mondial de palmiers datiers in vitro. « On va pouvoir produire chaque année 800 000 plants de fraisiers, 400 000 plants de dattiers »  détaille Marc Javouhey. « Mais aussi produire des muriers, des framboisiers qu’on faisait à d’autres labos auparavant ».

Qui dit hausse d’activité dit effectifs en hausse. Trois personnes ont deja été embauchées depuis juillet au laboratoire. D’autres suivront avec à court terme l’embauche de cinq autres personnes. « L’objectif d’ici cinq ans est de passer de quinze à trente-cinq salaries au laboratoire » prévient Pascal Marionnet.

Faute de soutien des banques, l’extension n’a pas pu se faire avant cette année. Sans aide du secteur privé, Pascal Marionnet s’est tourné vers la communauté de communes du Val de Cher-Controis pour porter l’investissement de 579 924 € HT (1). « Je suis heureux de jouer ce petit role chez Marionnet » a annoncé, jeudi lors de l’inauguration du batiment Jean-Luc Brault, président de la communauté de communes.

Grâce aux élus et au travail consciencieux er rigoureux des services administratif et technique, « il nous a fallu seulement six mois pour réaliser cette extension ».

(1) Actuellement, Marionnet représente 140 équivalents temps plein.
(2) Le pépinièriste paie un loyer et dispose d’une option d’achat pour le bâtiment.

Article de Alexandre Salle publié dans le journal « La Nouvelle République » du Mardi 21 Novembre 2017.